JEANNE LAJOIE 1899-1930
Jeanne Lajoie, enseignante dévouée et partisane de la création d’écoles françaises en Ontario, naquit à Lefaivre, près de Hawkesbury, en 1899. En 1923, elle aida un groupe de parents francophones à ouvrir la première école française indépendante à Pembroke. Cette école garantissait une instruction dans leur langue à leurs enfants. La création de l’École Sainte-Jeanne d’Arc fut l’un des derniers événements majeurs de la lutte franco-ontarienne contre le Règlement 17, qui, de 1912 à 1927, interdit l’enseignement en français après la 2e année. Jeanne Lajoie enseigna dans cette école, qui initialement était située rue Dominion, au domicile de Moïse Lafrance, puis dans une maison de la rue Mary achetée par les parents d’élèves. D’une santé fragile depuis sa naissance, Jeanne Lajoie fut emportée par la tuberculose à l’âge de 31 ans. Elle restera à jamais dans les esprits comme la « Pucelle de Pembroke », en référence à Jeanne d’Arc, pour son engagement en faveur de l’éducation en français et de la défense de la culture francophone en Ontario.
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JEANNE LAJOIE 1899-1930
Jeanne Lajoie, a dedicated teacher and advocate for the establishment of French schools in Ontario, was born in Lefaivre, near Hawkesbury, in 1899. In 1923, Lajoie helped a group of francophone parents to establish the first independent French school in Pembroke. The school ensured that their children were educated in their own language. The creation of L’École Sainte-Jeanne d’Arc was one of the last major events in the Franco-Ontarian struggle against Regulation 17, which from 1912 to 1927 prohibited instruction in French after Grade 2. Lajoie taught at the school, initially located in the Dominion Street home of Moïse Lafrance and then in a Mary Street house purchased by the parents. Suffering from fragile health her entire life, Jeanne Lajoie died of tuberculosis at the age of 31. She was immortalized as the “Pucelle de Pembroke,” the “Maid of Pembroke,” in reference to Joan of Arc, for her commitment to providing education in French and preserving francophone culture within Ontario. |